EGLISE REFORMEE EVANGELIQUE DU CANTON DE NEUCHÂTEL

Lieu de vie de l'Ermitage



Présentation:

Les vitraux et les fonts baptismaux
Vitraux et fonts baptismaux.ppt (320 MB)

Documentation:

Plaquette du 100ème anniversaire

Plaquette du 50ème anniversaire

Les deux hymens Neuchâtelois du
premier gouverneur de l'Etat de Victoria
Charles-Joseph La Trobe

une collection de 230 lettres entre
Jean-Frédéric Ostervald et L Tronchin

Construction du temple des Valangines (1947-1948)

inauguration du centre paroissial des Valangines

Inauguration de la maison de paroisse de l'Ermitage, ancienne video (1954-1964)

 

La paroisse de Neuchâtel (nouveau site)

 

Archives

 

Fête de l'Ermitage 2006

 

repas palabre du 30.4.2006

Fête de l'Ermitage 2004

 

Fête de l'Ermitage   photos (2001)

La chapelle de l'Ermitage

Soupe en fête   photos

L'éveil à la foi

Le Messager (ancien)

 

Visite à la Verrerie de St. Just          maquette       montage final
projet des vitraux latéraux:   préparations   coloration   Choix des verres à Waldsassen

Le cerisier Gal - Baxter
Sortie des aînés à Romont
L'ancien conseil de paroisse
Visite de Vitraux dans le Jura, le 2 novembre 2003

Site de l'EREN


La chapelle de l'Ermitage

Celui qui descend la rue du Rocher, dans les hauts de la ville de Neuchâtel, ne peut manquer d'apercevoir, sur sa gauche, une chapelle de style insolite. Il s'agit de la Chapelle de l'Ermitage.

Cette chapelle, qui ne ressemble à aucune autre dans le pays, doit son style anglais à sa fondatrice Rose Isabelle La Trobe, qui la fit construire en souvenir de son mari Charles-Joseph La Trobe 1801-1875, premier gouverneur de l'Etat de Victoria en Australie et de sa fille Isabelle, morte à seize ans.

La fondatrice était bien neuchâteloise de naissance puisqu'elle était le treizième enfant de Frédéric Auguste de Montmollin secrétaire du Conseil d'Etat..

Pour honorer son mari, elle obtint de l'architecte Louis Daniel Perrier qu'il construise une chapelle qui soit anglaise jusqu'en ses moindres détails.

Cette chapelle, achevée en 1878, resta propriété des descendants du gouverneur La Trobe jusqu'en 1921. Ils en assurèrent l'entretien jusque là, tout en la mettant à disposition de la paroisse indépendante qui y assura des cultes réguliers pour les habitants du haut de la ville.

L'architecture de cette chapelle fut respectée jusqu'à ce jour mais la prolongation de la Rue Matile en 1921 rétrécit sérieusement son entourage. L'intérieur de la Chapelle fut agrémenté en 1936 par des vitraux offerts par Mademoiselle Keigel et lors du centenaire de la Chapelle par un grand vitrail en l'honneur du Gouverneur La Trobe offert par l'Etat de Victoria.

Après la Deuxième guerre mondiale et la Fusion la Chapelle se révéla trop petite. On hésita à l'agrandir mais on fit bien d'y renoncer car, elle gardait ainsi son charme.
 
Photos de l'intérieur de la chapelle
 
par Pierre-Henri Verluzat

La nef vers le choeur
 

la nef depuis le choeur

L'entrée

La nef depuis l'entrée


Soupe en fête


Pastorale œcuménique de proximité
Quartier Acacias, Pierre-à-Bot, Denis-de-Rougemont

Agenda 2003/2004

Chaque rencontre est une fête
"Soupe en Fête", c'est le titre qu'ont choisi des paroissiens réformés de l'Ermitage et des paroissiens catholiques de St-Nicolas pour aller de manière oecuménique à la rencontre des habitants du quartier.

Les activités de "Soupe en fête" seront reconduites durant cet hiver. En effet, chaque samedi, aux dates indiquées ci-après, une soupe sera offerte par les paroisses catholique et protestante devant le magasin Denner, à la Porte des Acacias. Placée sous le signe de la gratuité et de la rencontre, chaque soupe nous donne l'occasion de nous ouvrir aux habitants du quartier Denis-de-Rougemont / Les Acacias pour leur témoigner notre amitié.


L'éveil à la foi

Il y a maintenant cinq ans qu'Ysabelle de Salis, alors nouvellement en charge avec son époux de la paroisse de l'Ermitage, se rendit compte de la réjouissante fertilité de ses ouailles. Elle tint à peu près ce language: «La venue de ces nouveaux-nés dans la paroisse est une bonne chose. J'y contribue moi-même avec enthousiasme, d'abord, et l'aide attentive de mon mari, ensuite. Encore faut-il que maintenant, l'Eglise intègre ces enfants en son sein.»

Alors, elle se mit en devoir d'inviter les parents à réfléchir au baptême et de baptiser. Ensuite, elle regarda ce qu'elle avait, et se dit: «Ces enfants ont été accueillis dans la famille de Dieu, et c'est une bonne chose. Je dois cependant veiller assez tôt à leur épanouissement spirituel afin qu'ils viennent à l'Eglise avec entrain, et sans ennui ni appréhension.»

Et elle n'ajouta pas, bien qu'en ceci elle aurait eu raison: «... de peur qu'arrivés à l'âge du culte de l'enfance, ils arrivent en salle de paroisse sans autre idée que de s'échanger les dernières figurines japonaises en vogue.»